A. Rombas
Monday, April 1, 2013
Julia Boutros, "Win al Malayin"
Chanson Anti-Sioniste traduction en français :
Julia Boutros est Libanaise de confession chrétienne maronite et de mère Arménienne chrétienne née en Palestine. Et elle mérite plus de respect que tous les dictateurs musulmans soumis aux sionistes.
LienYouTube : http://www.youtube.com/watch?v=Lb1IVohgGBU
Julia Boutros est Libanaise de confession chrétienne maronite et de mère Arménienne chrétienne née en Palestine. Et elle mérite plus de respect que tous les dictateurs musulmans soumis aux sionistes.
LienYouTube : http://www.youtube.com/watch?v=Lb1IVohgGBU
Monday, March 4, 2013
Putains de guerre
FR3 "Putains de guerre" (à voir ou revoir)
21 février 2013
Par thomas75013
Le trafic d'êtres humains en Bosnie (et au Kosovo) a conduit à l'esclavage sexuel, à la torture et à la pédophilie, en raison de la complicité active et bienvaillante ou imposée (par le racket) de cadres militaires des forces de l'ONU. Une mention toute spéciale s'impose au général Jacques-Paul Klein qui absout tout et pratique le déni et la xénophobie dans chacune de ses interventions, c'est un sommet du genre. Ce tout petit et exécrable mirliflore ne mérite que de finir, post mortem, dans le dernier des cercles de l'enfer ... Le soutien "psychologique" de la troupe est depuis quelques années sous-traité (Irak, Afghanistan ....) et dévolu à des entreprises privées, ce qui permet à la hiérarchie et aux gouvernements d'avoir enfin les cuisses un peu plus propres, car ils demeurent ainsi ni responsables, ni coupables... Trois générations au moins de jeunes femmes en Asie du Sud-Est ont été victimes de ce qui a débuté avec la guerre du Vietnam, au moins deux générations pour les moldaves, roumaines et ukrainiennes avec le bourbier yougoslave. Messieurs les militaires qui frétillez de la crinière, les femmes ne vous disent pas merci !
Patrick Thomas
Link: http://blogs.mediapart.fr/blog/thomas75013/210213/fr3-putains-de-guerre-voir-ou-revoir
Vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=PhGKZGjpWXU
Le président islandais et le refus de l'Europe
L'action exemplaire du Président Islandais
L'ACTION EXEMPLAIRE DU PRÉSIDENT ISLANDAIS : FRANÇOIS HOLLANDE NE LUI A ACCORDÉ QUE 35 MINUTES POUR L'ÉCOUTER...
Le 1er juillet dernier, j'avais rendu hommage à M. Ólafur Grímsson. Cet homme venait d'être réélu président de la République d'Islande contre sa volonté, mais à la demande expresse du peuple islandais, pour avoir défendu les intérêts du peuple contre celui des banques.
Je renvoie à mon texte publié à l'époque :
http://www.u-p-r.fr/actualite/france-europe/olaruf-grimsson-islande-banque-europe
Neuf mois après , le président islandais vient d'effectuer une visite officielle en France pour y faire part de son témoignage.
Alors que le continent européen sombre dans la catastrophe économique, financière et sociale, doublée d'une crise morale et humaine, et que se profilent à l'évidence des séismes politiques majeurs, l'Islande apparaît, de jour en jour, comme un havre de paix et de prospérité retrouvée, c'est-à-dire comme le modèle à suivre.
Ólafur Ragnar Grímsson, Président de la République d'Islande
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L'ACTION EXEMPLAIRE DU PRÉSIDENT ISLANDAIS
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Écoutons comment le chef de l'État islandais fait part de son action (entretien publié par Rue89/ Le nouvel Observateur) :
- QUESTION du journaliste : « Pour ce qui est de ne pas avoir sauvé les banques, l’Islande avait-elle vraiment le choix ? Et serait-ce possible de laisser des grandes banques européennes sombrer ? »
Pouvions-nous faire autre chose que laisser nos banques faire faillite, c’est un débat ouvert. Mais de toute façon, cela correspondait à un choix. Ces banques étaient privées : pourquoi des entreprises dans le secteur bancaire serait-elles traitées différemment de compagnies privées dans d’autres secteurs comme les technologies de l’information, Internet, les compagnies aériennes ? Ces entreprises sont tout aussi indispensables à nos sociétés, mais on les laisse faire faillite. Même les compagnies aériennes. Pourquoi les banques sont-elles traitées comme des lieux saints ? »
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L'ACTION EXEMPLAIRE DU PRÉSIDENT ISLANDAIS :
N'OBÉIR QU'A L'INTÉRÊT DE LA NATION ET REFUSER TOUTE INTIMIDATION
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- QUESTION du journaliste : « La réponse traditionnelle, c’est que leur faillite peut en entraîner d’autres et mettre le système financier à terre : il y a un risque systémique ».
RÉPONSE du Président Ólafur Grímsson : « Ça c’est l’argument avancé. Mais regardez ce qui s’est passé en Islande avec l’affaire Icesave. Le gouvernement britannique et le gouvernement néerlandais, soutenus par l’Union européenne, voulaient que le contribuable islandais rembourse les dettes de cette banque privée, au lieu de laisser le syndic de liquidation être responsable de ces dettes.
J’ai alors fait face à un choix : fallait-il soumettre la question au référendum ? Une armée d’experts et d’autorités financières me disaient : si vous autorisez les gens à s’exprimer, vous isolerez financièrement l’Islande pour des décennies. Le scénario catastrophe serait sans fin...
J’étais devant un choix fondamental entre les intérêts financiers d’un côté, et la volonté démocratique du peuple de l’autre. Et je me suis dit : la partie la plus importante dans nos sociétés – et je le dis aussi à mes amis européens –, ce ne sont pas les marchés financiers. C’est la démocratie, les droits de l’homme, l’État de droit.
Quand nous sommes face à une crise profonde, que ce soit la crise islandaise, ou la crise européenne, pourquoi ne laisserions-nous pas l’élément le plus important de nos sociétés guider la voie à suivre ? C’est ce que j’ai fait.
Nous avons organisé deux référendums. Et dès le premier trimestre après le référendum, l’économie a redémarré. Et depuis, ce redressement se poursuit. Maintenant nous avons 3% de croissance, l’une des plus élevée d’Europe. Nous avons 5% de chômage, l’un des taux les plus bas. Tous les scénarios de l’époque, d’une faillite du système, se sont révélés faux.
[source : http://www.rue89.com/2013/02/28/le-president-islandais-trop-de-banques-cest-une-mauvaise-nouvelle-240109]
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LA MARIONNETTE EURO-ATLANTISTE INSTALLÉE À L'ÉLYSÉE
N'A ACCORDÉ QUE 35 MINUTES MONTRE EN MAINS POUR ÉCOUTER LE PRÉSIDENT ISLANDAIS
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Le témoignage qui précède est clair comme du cristal. Si l'Islande a été sauvée et si son économie redémarre rapidement tandis que le peuple islandais n'a pas vraiment perdu son niveau de vie, c'est pour deux raisons très simples :
- d'une part, l'Islande a refusé de renflouer les banques avec l'argent des contribuables et les a laissées faire faillite ;
- d'autre part, elle a pu procéder de la sorte parce que c'est un État souverain qui ne fait partie ni de l'Union européenne ni de l'euro et qui n'a aucun ordre à recevoir ni de la Commission européenne ni de la BCE.
C'est ce témoignage que le président islandais est venu dire à François Hollande à Paris.
Seulement voilà. Le locataire de l'Élysée n'a accordé à Ólafur Grímsson que... 35 minutes pour en parler.
Et pourquoi cela ? Parce que François Hollande n'est qu'un pantin désarticulé, complètement pieds et poings liés à l'oligarchie euro-atlantiste et aux intérêts du monde bancaire.
Ce pseudo "socialiste" ne peut pas imaginer un instant reprendre le pouvoir et l'exercer dans l'intérêt du peuple français puisqu'il n'a été élu à l'Élysée que grâce au soutien en sous-mains de ces puissances financières qui lui ont ouvert tout grand tous les médias. Sans ces béquilles médiatiques omniprésentes le temps d'une mise en condition de l'opinion publique, M. Hollande n'aurait jamais été élu à quoi que ce soit. C'est un homme d'une grande banalité, qui n'avait aucune expérience professionnelle des affaires de l'État, et qui n'a ni charisme, ni hauteur de vue, ni caractère d'homme d'État. L'antithèse exacte de M. Ólafur Grímsson.
Notons que cette oligarchie euro-atlantiste qui a fait élire le pauvre M. Hollande en 2012 est la même que celle qui avait fait élire Nicolas Sarkozy en 2007, et qu'elle a d'ores et déjà prévu de faire élire François Fillon ou Jean-François Copé en 2017, puis Manuel Valls en 2022, etc., dans le cadre de ces "alternances" bidons destinées à tromper, tous les 5 ans, l'exaspération populaire.
1er février 2012 : Pendant la campagne présidentielle, François Hollande est "enfariné" par une femme d'une quarantaine d'années. L'incident est intervenu pendant l'intervention du candidat socialiste lors de la réunion publique organisée par la Fondation Abbé Pierre, au Parc des Expositions, porte de Versailles, sur le mal-logement. La manifestante ne supportait sans doute plus le cynisme et le mensonge permanents de ce pseudo "socialiste" qui prétend faire ses bonnes œuvres comme une dame patronnesse, mais qui - en bon européiste - laisse 1500 Français de plus basculer chaque jour sous le seuil de pauvreté calculé par l'INSEE. Au même moment, les grandes banques accumulent des profits de plus en plus pharaoniques.
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CONCLUSION : L'ACTION DU PRÉSIDENT ISLANDAIS PRÉSENTE DES POINTS COMMUNS
AVEC LE PROGRAMME QUE VEUT METTRE EN ŒUVRE L'UPR
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En conclusion, s'il faut toujours se garder de toute analogie excessive car les situations des pays ne sont jamais identiques, je rappelle néanmoins que le programme que j'ai présenté le 3 décembre 2011 présente plusieurs points communs avec celui appliqué en Islande :
- tout d'abord, le refus de l'intimidation intellectuelle et du terrorisme médiatique. Comme l'a souligné le président islandais dans l'entretien ci-dessus, "tous les scénarios de l’époque, d’une faillite du système, se sont révélés faux". Je ne dis pas autre chose lorsque je mets en garde mes auditeurs lorsqu'ils m'interrogent sur les "risques" d'une sortie de la France de l'euro et de l'UE : ces risques sont infiniment plus faibles et moins dangereux que les risques - déjà avérés !! - de rester dans le désastre européiste. Seul le matraquage médiatique permanent leur fait croire le contraire.
- ensuite, l'organisation d'un référendum sur la question de la dette. Tout comme en Islande, le programme de l'UPR propose qu'un grand débat national ait lieu sur la question de la dette publique et que ce soit au peuple français de trancher ce qu'il compte en faire.
- également, des réformes constitutionnelles destinées à donner au peuple français bien plus de contrôle sur leurs élus et leur démocratie :
- instauration du référendum d'initiative populaire,
- reconnaissance pleine et entière du vote blanc (avec annulation de l'élection si le vote blanc arrive en première place et interdiction dans ce cas aux mêmes candidats de se représenter à l'élection suivantes),
- dépolitisation et professionnalisation du Conseil Constitutionnel, transformé en Cour Constitutionnelle,
- saisine de cette Cour ouverte à des groupes de citoyens,
- inéligibilité à vie des élus condamnés pour corruption,
- réintroduction dans la Constitution française des crimes de "haute trahison" et de "complot contre la sûreté de l'État",
- interdiction d'exercer plus de 2 fois un même mandat (sauf celui de maire pour les plus petites communes),
- interdiction de cumuler les revenus des plusieurs mandats électifs,
- inscription dans la Constitution d'une liste de services publics non privatisables par nature (Poste, SNCF, EDF-GDF, autoroutes, réseaux d'eaux, 1ère et 2ème chaîne de télévision de service public, ...)
- nationalisation de toute banque bénéficiant d'une aide publique
- enfin la sortie de l'UE et de l'euro. Cela n'a, à vrai dire, pas fait parti de l'action du président Ólafur Grímsson puisque l'Islande a toujours refusé d'entrer dans l'UE et bien entendu dans l'euro. Mais la situation de l'Islande, tout comme la situation économique et sociale des autres États qui ont refusé l'UE (Suisse et Norvège), ou même de ceux qui ont refusé l'euro (Suède et Danemark), prouvent que non seulement il y a une vie en dehors de l'UE et de l'euro, mais que c'est une vie plus heureuse. Y compris pour des petits pays.
Tuesday, January 29, 2013
La marche triomphante de Lucifer
L’exploit
paraissait à tous impossible et pourtant, avec effroi, nous le voyons
se dessiner à grands traits sous nos yeux : la présidence Hollande sera
pire que celle de Sarkozy.
Sur le plan intérieur, François Hollande,
à l’instar de son prédécesseur, est un larbin de l’oligarchie
financière. Son soutien indéfectible à l’Union européenne le prouve et
son silence sur le Pacte budgétaire européen, qui sera traduira en mot
d’ordre de ratification, le confirme. Sur le plan extérieur, François
Hollande, toujours à l’instar de son prédécesseur, est tout aussi
servile : son faux retrait des forces françaises d’Afghanistan (l’armée
française partira avec les américains, pas avant), ses prises de
position sur la Syrie et son adhésion au bouclier anti-missile ne
laissent place à aucune ambiguité. On trouve donc chez Flamby les
fondamentaux de la félonie contemporaine : soumission à l’UE et
soumission à l’OTAN.
Malgré des fondamentaux identiques, la
présidence Hollande sera pire que la précédente. Pourquoi ? Parce que
François Hollande est officiellement de « gauche ». Contrairement à
Nicolas Sarkozy, officiellement de droite, il doit donc donner
l’illusion d’être progressiste. Dépourvu de courage, de patriotisme et
d’esprit de justice, il ne s’attaquera évidemment pas au capital. Son
seul vecteur de progressisme reste alors le sociétal.
Libéralisme-libertaire, quand tu nous tiens !
En effet, en vertu du pacte tacite
libéral-libertaire, la « gauche » est libre de détruire les valeurs
traditionnelles si elle se rallie au camp du capital. Récemment, le
gouvernement nous a dévoilé ce que sera sa première cartouche: le
mariage gay.
L’interdiction du mariage gay n’est juridiquement pas discriminatoire
Qu’un individu ne soit pas discriminé
ou persécuté en raison de sa sexualité, voilà qui est la moindre des
exigences de tout état de droit pour ne pas dire de toute civilisation.
Toute haine gratuite est à balayer.A cet égard, il est à noter que
l’homophobie n’a jamais été très virulente en France, la vie de cour
d’Henri III, la carrière de l’archichancelier Cambacérès ou celle du
ministre de l’Education de Vichy, Abel Bonnard, surnommé « Gestapette »
par les résistants, sont là pour en attester. Mais si l’homophobie est à
bannir, il en va de même de sa petite sœur, née de la haine de soi
occidentale : l’homophilie.
Aussi, comme chaque année, s’est avec
dépit que votre serviteur a été soumis par des journalistes imbéciles à
une vision de l’enfer, soient les images de la gay pride2012, que l’on doit désormais appelerMarche des fiertés.
Et c’est avec une irritation mal contenue qu’il entendit la stupide
déclaration du premier ministre Ayrault, recordman mondial de l’absence
de charisme, juste devant son supérieur hiérarchique et les huitres de
Bretagne, sur « le droit au mariage pour tous ».
Cette déclaration laisse sous-entendre
quelquechose de juridiquement faux : les homosexuels n’auraient pas le
droit de se marier. Faux ! Archi-faux ! Les homosexuels ont parfaitement
le droit de se marier ! Mais pas entre eux, soit dans le seul et unique
cadre de la famille, c’est-à-dire avec un partenaire du sexe opposé et
hors de toute situation incestueuse. La loi interdit simplement de se
marier dans un cadre qui serait différent de celui de la famille, tel le
mariage entre deux personnes de même sexe ou le mariage incestueux.
Nous le répétons, aucun citoyen n’est
privé du droit au mariage et aucune discrimination ne réside dans la
prohibition du mariage gay, car comme le dispose l’adage juridique « à situation identique, traitement identique ». Un couple hétérosexuel étant différent d’un couple homosexuel, il est alors normal qu’il y ait différence de traitement.
L’amour, l’attirance physique, la
sexualité, n’ont jamais été des critères constitutif du mariage.
Juridiquement, tout cela est hors sujet.
Au final, un homosexuel peut parfaitement
se marier avec un partenaire de sexe opposé, de même qu’il est interdit
à un hétérosexuel de faire un mariage (d’intérêt par exemple) avec un
partenaire de sexe identique.
Une extension du droit de propriété
Ne disposant pas des compétences
scientifiques requises pour affirmer péremptoirement que le fait pour un
enfant d’être élevé par deux pères ou deux mères, voire trois, en cas
de « divorce » puis de remariage, puisse avoir des conséquences
négatives sur le psychisme de l’enfant, l’auteur se dispensera de le
faire.
Mais si l’on admet néanmoins que d’un
divorce puisse accoucher un traumatisme psychique, affectif ou d’autres
séquelles pour l’enfant du fait de la disparition du socle familiale,
qui correspond à avoir un père et une mère, alors il sera difficile ne
pas admettre que l’absence de ce socle, de ce référent, sera une
douloureuse carence pour l’enfant élevé par un couple homosexuel,
dépourvu de l’altérité de base entre les deux géniteurs. Mais qu’importe
aux yeux de l’idéologie dominante, puisque seul compte le droit à
l’enfant et non les droits de l’enfant.
Le lecteur a bien lu…Le fondement
intellectuel de l’adoption par un couple homosexuel serait le droit à
l’enfant. Ce droit ne ressemble à aucun autre droit existant puisqu’il
consiste à acquérir un être humain. Au mieux, il peut être considéré
comme une interprétation extensive du droit de propriété (article 544 du
code civil) : « La propriété est le droit de jouir et disposer des
choses de la manière la plus absolue, pourvu qu’on n’en fasse pas un
usage prohibé par les lois ou par les règlements. »
Petite révolution tout de même, ce
nouveau droit de propriété s’étend à l’acquisition d’un être humain,
alors que l’ancien se bornait aux choses ayant le statut de biens.
Attention, il se peut que l’auteur se trompe et que l’être humain soit
désormais considéré lui aussi comme un bien, ce qui reviendrait à dire
que nous retombons dans le cadre classique du droit de propriété.
L’homme serait donc un bien, une marchandise, « une marchandise pas comme les autres », comme l’a si bien dit le funeste Sarkozy ? Joli coming out.
Par le droit à l’enfant, le Système nous confesse ce qu’il désire faire
de l’homme : une chose, mise sur le même plan qu’une paire de
chaussettes, une fourchette, un canapé, un arrosoir ou une boite de
conserve, une chose dont on peut réclamer l’acquisition en cas de
manque. Voilà à quoi doit être réduit l’être humain.
Les couples homosexuels souffrant de ne
pouvoir concevoir d’enfant, il convient que le législateur corrige cette
erreur de la nature, qui voulue que seule soit féconde la sexualité
hétérosexuelle, et que soit consacré en droit français le droit à
l’enfant.
A titre personnel, l’auteur a rencontré
dans sa vie maintes et maintes hommes laids, qui hors cas de
prostitution pour les plus fortunés d’entre eux, ne connaitront jamais
le bonheur d’obtenir les grâces d’une jolie fille. Assurément, ils en
souffrent, dans leur être, dans leur chair, dans leur cœur, dans leur
âme, dans leur égo, dans leur estime. Leur souffrance et leur
frustration sont absolument indéniables. Faut-il créer pour autant le
droit aux jolies filles ? Tous les hommes moches doivent-ils avoir le
droit de réclamer devant le tribunal le droit d’obtenir une jolie fille
et ses faveurs avec, si la société ou la nature ne le leur fournissent
pas spontanément ? Si l’on part du principe que toute souffrance est
illégitime et que toute souffrance doit être éteinte par le droit,
fut-ce par le recours au droit à un être humain, alors la réponse est
oui. Si l’on considère en revanche que l’on ne doit pas placer un être
humain sur le même plan qu’un bien, alors la réponse sera non.
Jusqu’à l’abolition de l’esclavage, les
esclaves étaient considérés non comme des hommes mais comme des biens
meubles. Par une étrange dialectique, le droit à l’enfant nous fait donc
revenir à cette antique barbarie. Le Système est prêt à suivre toutes
les voies possibles pour dégrader l’humanité.
Une folie anthropologique exigée par le capital
Reste à savoir pourquoi le Système
est à ce point favorable au mariage gay. En premier lieu, on évoquera
spontanément le lobby gay. Il est vrai que celui-ci est présent dans
tous les grands partis, y compris les extrêmes. Mais ceci ne peut pas
tout expliquer. Alors pourquoi les médias sont à ce point favorables à
cette mesure ?
La raison est simple. Comme toujours avec
le système médiatique, ce qui est bon pour le peuple est diabolisé,
nazifié et ce qui est mauvais pour le peuple est valorisé. En quoi le
mariage gay va-t-il dans le sens de l’oligarchie ? Et en quoi est-il
contraire à l’intérêt du peuple ?
Entamons notre explication par une citation de Castoriadis :
« Le capitalisme n’a pu fonctionner
que parce qu’il a hérité d’une série de types anthropologiques qu’il n’a
pas créés et n’aurait pas pu créer lui-même : des juges incorruptibles,
des fonctionnaires intègres et weberiens, des éducateurs qui se
consacrent à leur vocation, des ouvriers qui ont un minimum de
conscience professionnelle, etc. Ces types ne surgissent pas et ne
peuvent pas surgir d’eux-mêmes, ils ont été créé dans des périodes
historiques antérieurs. »
Du processus historique ici décrit il
faut déduire ceci : depuis l’émergence du capitalisme, cohabitent deux
anthropologies, l’anthropologie traditionnelle des sociétés et
l’anthropologie capitaliste, la deuxième étant venue se greffer sur la
première selon nous vers la moitié du XVIIème siècle. Dans ses Ecrits corsaires, Pasolini ne s’y trompe pas et nous décrit à longueur de pages la terreur que lui inspire la « mutation anthropologique » du peuple italien induite par la société de consommation naissante, phénomène que le fascisme même avait échoué à réaliser.
Autant le capitalisme a eu besoin de
l’anthropologie traditionnelle pour émerger, autant cherche-t-il depuis
au moins un demi-siècle à tuer le père, car la figure paternelle est une
entrave à sa domination ultime. L’anthropologie traditionnelle est
souvent synonyme d’interdit. Le capitalisme libéral-libertaire
s’appuyant sur une permissivité totale en matière de consommation et de
production, un tel obstacle est inacceptable. Le capitalisme a besoin
d’un être sans valeur, capable de consommer n’importe quoi et de
produire n’importe quoi. De surcroît, cet être vidé de toute substance
et réduit à l’état de chose inerte et passive, sera incapable de se
révolter contre son joug. Une anthropologie dégagée de toute référence
traditionnelle est donc le tirage gagnant pour le Système.
Comment alors se débarrasser des valeurs
traditionnelles ? Par un moyen très simple : le déracinement. Et pour ce
faire, il faut empêcher que les valeurs traditionnelles ne soient
transmises de génération en génération.
L’auteur distingue deux vecteurs de
transmission des valeurs traditionnelles, la patrie et la famille. Dans
le cas français, l’idée de patrie est morte, décrédibilisée qu’elle a
été suite au travail de nazification dont elle fut l’objet dans la
partie de ping-pong qui opposait les associations prétendues
antiracistes et le Front national.
La famille a elle aussi beaucoup
souffert, la dernière attaque en date étant l’instauration du droit à la
répudiation, pudiquement et technocratiquement rebaptisé « altération
définitive du lien conjugal » (article 237 et 238 du code civil).
Le Système a maintenant décrété qu’il
était temps de mettre le coup de grâce à la famille. Il faut donc
s’attaquer à son cadre, l’union d’un homme et d’une femme (« Et ils deviendront une seule chair », Genèse 2:24).
Sans patrie et sans famille, il deviendra
impossible à l’homme moderne de se nourrir des valeurs traditionnelles,
ce qui le conduira à être désarmé face aux injonctions du capital. Tel
est le portrait-robot de l’esclave moderne.
Une famille sans cadre : l’interdit universel
Mille et une choses distinguent
l’ensemble des civilisations que les cinq continents ont engendré depuis
que l’Humanité est l’Humanité. Mais il est deux interdits universels
que l’on retrouve systématiquement en tout lieu et en tout temps : la
prohibition de l’inceste et des unions homosexuelles. Est-ce un hasard ?
Probablement pas. Il est à parier que les fondateurs des diverses
sociétés ont tous eu le bon sens de considérer qu’une société autorisant
ce genre de pratique, se condamnait à mort à terme.
Notons que la prohibition des unions
homosexuelles a perduré dans des sociétés extrêmement homophiles, comme
par exemple la société grecque antique (lire Platon…).
Donc disions-nous, cette loi universelle
n’est pas un hasard. Elle est une barrière contre des dérives que nous
qualifions d’anticivilisationnelles.
Car une fois que la famille aura vu son
cadre être pulvérisé, au nom de quoi pourra-t-on toujours interdire
l’inceste ? On rétorquera qu’homosexualité et inceste n’ont rien à
avoir : exact. Mais le principe inspirateur du mariage gay est le même
que celui permettant la consécration juridique de l’inceste : l’absence
de définition du cadre de la famille.
Une famille sans cadre n’est pas une
famille. Et le socle de la famille ne peut être que l’union d’un homme
et d’une femme. Qui ne voit pas que revenir sur cela serait ouvrir une
porte de plus vers un monde de ténèbres, d’inversion des valeurs,
d’anthropologie déréglée et de folie institutionnalisée ? Une large
frange du peuple assurément, mais soyons certains que notre classe
politique tarée, elle, a parfaitement conscience du mal qu’elle
distille. Elle sait ce qu’elle fait. Elle sait très bien qu’en
établissant le mariage gay, elle sapera les fondements du peu de
civilisation qu’il reste à notre société. Elle sait qu’une telle mesure
nous plongera encore plus loin dans le chaos et le désordre. Elle sait
le désastre qu’il en résultera et c’est bien pour cela qu’elle plantera
sa lame à cet endroit.
La question posée par le mariage gay
n’est pas de savoir ce qui ferait plaisir à telle ou telle minorité,
mais de savoir sur quelles règles la société entière doit se fonder.
Au moment où l’auteur écrit ces lignes,
il apprend avec une véritable horreur qu’un couple de lesbiennes
américaines a fait changer de sexe l’enfant qu’il avait adopté. Une
telle abomination ne tombe pas du ciel (c’est le cas de le dire). Elle
est le produit d’une société proprement luciférienne où la dignité
humaine a été anéantie, où l’homme n’est plus qu’un support de chair,
malléable à merci, qu’on peut rabaisser plus bas que terre et humilier à
l’infinie tant que les pourritures qui nous servent d’ayatollahs du
politiquement correct n’y trouvent rien à redire.
La classe politique française se rallie
au mariage gay parce qu’elle veut torpiller la France. Ce torpillage est
la mission historique que l’oligarchie financière lui a confiée.
Alors, méfiez-vous chers Collabos, oui,
méfiez-vous. A trop vouloir détruire la France, objet à vos yeux de
dégoût, à trop vouloir l’humilier, il se peut que malgré vous, vous
semiez les germes d’une révolution. Méfiez-vous donc, oui, car en
France, qui dit révolution dit place de la Concorde. Priez-alors pour
qu’à ce moment, le peuple français ait oublié vos noms.
Adrien Abauzit, pour Scriptoblog.
Taubira ment
Tribune libre de Jean Vermeer
J’accuse Madame Christiane Taubira,
ministre de la Justice, Garde des Sceaux, d’avoir sciemment trompé les
Français le dimanche 13 janvier 2013 sur TF1 au journal de 20 heures de
Claire Chazal.
Je vous accuse, Madame, d’avoir sciemment
menti aux Français en leur disant ce soir-là, je vous cite : « Le Code
civil ne bouge pas sur la filiation, il n’y a pas une ligne de modifiée
au titre VII qui concerne la filiation », alors qu’en fait, l’article 2
de votre projet consiste bel et bien à remanier ce titre VII.
Mais votre mensonge ne s’arrête pas là,
vous qui avez dit ce soir-là : « C’est un texte de loi qui n’enlève
strictement rien à personne, qui ne supprime pas les mots de « père » et
de « mère » ».
Quel mensonge énorme ! L’avez-vous donc
lu, votre projet de loi ? Il comporte 9 pages, 23 articles. Eh bien, les
pages 2 à 9, les articles 4 à 21, consistent en la chasse aux mots «
père » et « mère » dans tout le corpus juridique français avec un
effrayant esprit de système.
Dans le Code civil, le mot « père » (et «
mère ») est effacé plus de 97 fois !!! Et vous dîtes devant des
millions de Français, dimanche dernier sur TF1, que le projet « ne
supprime pas les mots de « père » et de « mère » » ! Votre mensonge est
stupéfiant.
Votre projet est en fait essentiellement
une chasse aux mots « père » et « mère », aux mots « homme » et « femme
», « mari » et « femme » qu’il s’agit de faire disparaître dans tout le
droit français. Et même les mots « beau-père » et « belle-mère ». Et les
mots « paternel » et « maternel ». Un comble.
Faire disparaître ces mots de tout le
corpus juridique français, c’est l’objectif caché de votre projet, c’est
pourquoi vous avez menti aussi effrontément. En effet, votre projet ne
concerne pas seulement le Code civil, mais aussi douze autres codes,
comme le Code de procédure pénale, le Code des transports, et quatre
autres grandes lois (l’ordonnance de 1945 relative à l’enfance
délinquante ; la loi sur la fonction publique hospitalière ; la loi sur
la fonction publique de l’État ; la loi sur la fonction publique
territoriale) car les mots désormais honnis qui ont le toupet d’y
figurer doivent en disparaître aussi… (articles 5 à 21 de votre projet).
Par exemple, les mots « paternelle ou
maternelle » figurent-ils à l’article 399 du Code Civil ? Votre projet,
article 4, 25° est ainsi rédigé : « L’Article 399 est (…) modifié : (…)
c) Au dernier alinéa, les mots : « , paternelle ou maternelle, » sont
supprimés ; ». Ces mêmes mots figurent-ils aussi aux articles 747 et 749
du Code Civil ? C’est l’objet du 45° du même article 4 de votre projet :
« Aux articles 747 et 749 les mots : « entre ceux de la branche
paternelle et ceux de la branche maternelle » sont remplacés par les
mots : « entre chaque branche » ; ».
Vous n’avez pas craint de supprimer le beau mot de « maternel » de tout le droit français. Vos électrices apprécieront.
Ainsi, ce n’est pas seulement l’accès des
homosexuels au mariage que vise dans votre projet de loi. Il veut en
réalité enclencher un bouleversement de la société française. Et parce
que les Français commencent à s’en apercevoir, vous leur avez menti en
leur affirmant le contraire de ce que vous aviez mis dans votre projet
de loi.
Madame Christiane Taubira, ministre de la
Justice, Garde des Sceaux : dimanche soir sur TF1, vous avez abusé de
manière à vrai dire effrayante de la confiance de millions des Français.
Maintenant, vous êtes démasquée. Vous êtes prise en flagrant délit. Il
ne vous reste plus qu’à retirer votre projet de loi et à démissionner.
Jean Vermeer,
un citoyen français qui s’est donné le mal de lire votre projet de loi.
Source : France Jeunesse Civitas
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