L'ACTION EXEMPLAIRE DU PRÉSIDENT ISLANDAIS : FRANÇOIS HOLLANDE NE LUI A ACCORDÉ QUE 35 MINUTES POUR L'ÉCOUTER...
Le 1er juillet dernier, j'avais rendu hommage à M. Ólafur
Grímsson. Cet homme venait d'être réélu président de la République
d'Islande contre sa volonté, mais à la demande expresse du peuple
islandais, pour avoir défendu les intérêts du peuple contre celui des
banques.
Je renvoie à mon texte publié à l'époque :
http://www.u-p-r.fr/actualite/france-europe/olaruf-grimsson-islande-banque-europe
Neuf mois après , le président islandais vient d'effectuer une visite officielle en France pour y faire part de son témoignage.
Alors
que le continent européen sombre dans la catastrophe économique,
financière et sociale, doublée d'une crise morale et humaine, et que se
profilent à l'évidence des séismes politiques majeurs, l'Islande
apparaît, de jour en jour, comme un havre de paix et de prospérité
retrouvée, c'est-à-dire comme le modèle à suivre.
Ólafur Ragnar Grímsson, Président de la République d'Islande
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L'ACTION EXEMPLAIRE DU PRÉSIDENT ISLANDAIS
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Écoutons comment le chef de l'État islandais fait part de son action (entretien publié par Rue89/ Le nouvel Observateur) :
- QUESTION du journaliste
: « Pour ce qui est de ne pas avoir sauvé les banques, l’Islande
avait-elle vraiment le choix ? Et serait-ce possible de laisser des
grandes banques européennes sombrer ? »
RÉPONSE du Président Ólafur Grímsson
: « Nos banques étaient importantes. Elles pesaient dix fois la taille
de notre économie. Je ne dis pas que la taille ne compte pas. Mais si
vous voulez parler en terme de taille, posez-vous la question : est-ce
que le Portugal est un grand ou un petit pays ? Est-ce que la Grèce est
un grand pays ou un petit pays ?
Pouvions-nous faire autre
chose que laisser nos banques faire faillite, c’est un débat ouvert.
Mais de toute façon, cela correspondait à un choix. Ces banques étaient
privées : pourquoi des entreprises dans le secteur bancaire serait-elles
traitées différemment de compagnies privées dans d’autres secteurs
comme les technologies de l’information, Internet, les compagnies
aériennes ? Ces entreprises sont tout aussi indispensables à nos
sociétés, mais on les laisse faire faillite. Même les compagnies
aériennes.
Pourquoi les banques sont-elles traitées comme des lieux saints ? »
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L'ACTION EXEMPLAIRE DU PRÉSIDENT ISLANDAIS :
N'OBÉIR QU'A L'INTÉRÊT DE LA NATION ET REFUSER TOUTE INTIMIDATION
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- QUESTION du journaliste
: « La réponse traditionnelle, c’est que leur faillite peut en
entraîner d’autres et mettre le système financier à terre : il y a un
risque systémique ».
RÉPONSE du Président Ólafur Grímsson : « Ça c’est l’argument avancé. Mais regardez ce qui s’est passé en Islande avec l’affaire Icesave.
Le gouvernement britannique et le gouvernement néerlandais, soutenus par l’Union européenne,
voulaient que le contribuable islandais rembourse les dettes de cette
banque privée, au lieu de laisser le syndic de liquidation être
responsable de ces dettes.
J’ai alors fait face à un choix : fallait-il soumettre la question au référendum ?
Une armée d’experts et d’autorités financières me disaient : si vous
autorisez les gens à s’exprimer, vous isolerez financièrement l’Islande
pour des décennies. Le scénario catastrophe serait sans fin...
J’étais
devant un choix fondamental entre les intérêts financiers d’un côté, et
la volonté démocratique du peuple de l’autre. Et
je me suis dit : la partie la plus importante dans nos sociétés – et je le dis aussi à mes amis européens –, ce ne sont pas les marchés financiers. C’est la démocratie, les droits de l’homme, l’État de droit.
Quand
nous sommes face à une crise profonde, que ce soit la crise islandaise,
ou la crise européenne, pourquoi ne laisserions-nous pas l’élément le
plus important de nos sociétés guider la voie à suivre ? C’est ce que
j’ai fait.
Nous avons organisé deux référendums.
Et dès le premier trimestre après le référendum, l’économie a redémarré.
Et depuis, ce redressement se poursuit. Maintenant nous avons 3% de croissance, l’une des plus élevée d’Europe. Nous avons 5% de chômage, l’un des taux les plus bas. Tous les scénarios de l’époque, d’une faillite du système, se sont révélés faux.
[source :
http://www.rue89.com/2013/02/28/le-president-islandais-trop-de-banques-cest-une-mauvaise-nouvelle-240109]
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LA MARIONNETTE EURO-ATLANTISTE INSTALLÉE À L'ÉLYSÉE
N'A ACCORDÉ QUE 35 MINUTES MONTRE EN MAINS POUR ÉCOUTER LE PRÉSIDENT ISLANDAIS
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Le
témoignage qui précède est clair comme du cristal. Si l'Islande a été
sauvée et si son économie redémarre rapidement tandis que le peuple
islandais n'a pas vraiment perdu son niveau de vie, c'est pour deux
raisons très simples :
- d'une part, l'Islande a refusé de renflouer les banques avec l'argent des contribuables et les a laissées faire faillite ;
- d'autre
part, elle a pu procéder de la sorte parce que c'est un État souverain
qui ne fait partie ni de l'Union européenne ni de l'euro et qui n'a
aucun ordre à recevoir ni de la Commission européenne ni de la BCE.
C'est ce témoignage que le président islandais est venu dire à François Hollande à Paris.
Seulement voilà. Le locataire de l'Élysée n'a accordé à Ólafur Grímsson que... 35 minutes pour en parler.
Et
pourquoi cela ? Parce que François Hollande n'est qu'un pantin
désarticulé, complètement pieds et poings liés à l'oligarchie
euro-atlantiste et aux intérêts du monde bancaire.
Ce
pseudo "socialiste" ne peut pas imaginer un instant reprendre le pouvoir
et l'exercer dans l'intérêt du peuple français puisqu'il n'a été élu à
l'Élysée que grâce au soutien en sous-mains de ces puissances
financières qui lui ont ouvert tout grand tous les médias. Sans ces
béquilles médiatiques omniprésentes le temps d'une mise en condition de
l'opinion publique, M. Hollande n'aurait jamais été élu à quoi que ce
soit. C'est un homme d'une grande banalité, qui n'avait aucune
expérience professionnelle des affaires de l'État, et qui n'a ni
charisme, ni hauteur de vue, ni caractère d'homme d'État. L'antithèse
exacte de M. Ólafur Grímsson.
Notons que cette oligarchie
euro-atlantiste qui a fait élire le pauvre M. Hollande en 2012 est la
même que celle qui avait fait élire Nicolas Sarkozy en 2007, et qu'elle a
d'ores et déjà prévu de faire élire François Fillon ou Jean-François
Copé en 2017, puis Manuel Valls en 2022, etc., dans le cadre de ces
"alternances" bidons destinées à tromper, tous les 5 ans, l'exaspération
populaire.
1er février 2012 : Pendant
la campagne présidentielle, François Hollande est "enfariné" par une
femme d'une quarantaine d'années. L'incident est intervenu pendant
l'intervention du candidat socialiste lors de la réunion publique
organisée par la Fondation Abbé Pierre, au Parc des Expositions, porte
de Versailles, sur le mal-logement. La manifestante ne supportait sans
doute plus le cynisme et le mensonge permanents de ce pseudo
"socialiste" qui prétend faire ses bonnes œuvres comme une dame
patronnesse, mais qui - en bon européiste - laisse 1500 Français de plus
basculer chaque jour sous le seuil de pauvreté calculé par l'INSEE. Au
même moment, les grandes banques accumulent des profits de plus en plus
pharaoniques.
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CONCLUSION : L'ACTION DU PRÉSIDENT ISLANDAIS PRÉSENTE DES POINTS COMMUNS
AVEC LE PROGRAMME QUE VEUT METTRE EN ŒUVRE L'UPR
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En
conclusion, s'il faut toujours se garder de toute analogie excessive
car les situations des pays ne sont jamais identiques, je rappelle
néanmoins que le programme que j'ai présenté le 3 décembre 2011 présente
plusieurs points communs avec celui appliqué en Islande :
- tout d'abord, le refus de l'intimidation intellectuelle et du terrorisme médiatique. Comme l'a souligné le président islandais dans l'entretien ci-dessus, "tous les scénarios de l’époque, d’une faillite du système, se sont révélés faux". Je
ne dis pas autre chose lorsque je mets en garde mes auditeurs
lorsqu'ils m'interrogent sur les "risques" d'une sortie de la France de
l'euro et de l'UE : ces risques sont infiniment plus faibles et moins
dangereux que les risques - déjà avérés !! - de rester dans le désastre
européiste. Seul le matraquage médiatique permanent leur fait croire le
contraire.
- ensuite, l'organisation d'un référendum sur la question de la dette.
Tout comme en Islande, le programme de l'UPR propose qu'un grand débat
national ait lieu sur la question de la dette publique et que ce soit au
peuple français de trancher ce qu'il compte en faire.
- également,
des réformes constitutionnelles destinées à donner au peuple français
bien plus de contrôle sur leurs élus et leur démocratie :
- instauration du référendum d'initiative populaire,
- reconnaissance
pleine et entière du vote blanc (avec annulation de l'élection si le
vote blanc arrive en première place et interdiction dans ce cas aux
mêmes candidats de se représenter à l'élection suivantes),
- dépolitisation et professionnalisation du Conseil Constitutionnel, transformé en Cour Constitutionnelle,
- saisine de cette Cour ouverte à des groupes de citoyens,
- inéligibilité à vie des élus condamnés pour corruption,
- réintroduction dans la Constitution française des crimes de "haute trahison" et de "complot contre la sûreté de l'État",
- interdiction d'exercer plus de 2 fois un même mandat (sauf celui de maire pour les plus petites communes),
- interdiction de cumuler les revenus des plusieurs mandats électifs,
- inscription
dans la Constitution d'une liste de services publics non privatisables
par nature (Poste, SNCF, EDF-GDF, autoroutes, réseaux d'eaux, 1ère et
2ème chaîne de télévision de service public, ...)
- nationalisation de toute banque bénéficiant d'une aide publique
(cf.
notre programme http://www.u-p-r.fr/wp-content/uploads/presidentielles/Programme-Liberation-Nationale.pdf )
- enfin la sortie de l'UE et de l'euro.
Cela n'a, à vrai dire, pas fait parti de l'action du président Ólafur
Grímsson puisque l'Islande a toujours refusé d'entrer dans l'UE et bien
entendu dans l'euro. Mais la situation de l'Islande, tout comme la
situation économique et sociale des autres États qui ont refusé
l'UE (Suisse et Norvège), ou même de ceux qui ont refusé l'euro (Suède
et Danemark), prouvent que non seulement il y a une vie en dehors de
l'UE et de l'euro, mais que c'est une vie plus heureuse. Y compris pour
des petits pays.
Link:
http://www.francoisasselineau.fr/