Il y a un an, à l’occasion du dixième anniversaire des attentats du
11 septembre 2001, l’Hebdo a pour la première fois et de belle manière
expliqué en quoi il était sain et légitime de remettre en question la
version officielle des ces événements dramatiques (lien).
Avec pour titre « Dix ans de mensonge ? », le journaliste Patrick Vallélian donne largement la parole dans son article à l’historien suisse Daniele Ganser, professeur d’Histoire contemporaine à l’Université de Bâle. Tout y passe : l’effondrement inexpliqué du 3ème gratte-ciel haut de 180 m (le saviez-vous ?), délits d’initiés dans les jours qui ont précédé, administration Bush avertie au mois de juin 2001, la « Commission des omissions », Ben Laden et la CIA, etc.
24 Heures, également, a rendu compte pour la première fois (enfin !) du mouvement de contestation, en Suisse comme aux États-Unis et ailleurs dans le Monde (lien).
Pour avoir rencontré dans les jours qui ont précédé l’auteur de l’article, le journaliste Bernard Bridel, le sousigné se rappelle lui avoir recommandé de rentrer en contact avec un géopoliticien français de renommée internationale, Aymeric Chauprade. Ce docteur en science politique de la Sorbonne, enseignant dans les plus prestigieuses écoles militaires françaises (le Collège interarmées de défense, p.ex.), à l’Université de Neuchâtel et ailleurs, verra ses activités professorales stopées nettes en France par son ministre de tutelle en 2009 pour avoir abordé de manière extensive dans son dernier ouvrage « le sujet qui fâche » : les questionnements sur la version officielle du 11 septembre.
Qu’était-il advenu de cette possible interview ? Puisqu’elle n’était pas parue, elle devait logiquement ne pas avoir eu lieu ! Nenni ma fois ! Elle avait tout simplement été jetée à la poubelle(*). Lisons-la et que vive la liberté d’expression !
(*) Elle est parue sur le site de l’association française ReOpen911.info un mois plus tard. Merci à eux !
« Questions à propos de la théorie du complot appliquée au 11-Septembre »
1) Dès le lendemain des attentats du 11-Septembre, des voix se sont élevées pour démentir la version officielle et parler de complot. Cela vous a-t-il surpris ?
J’ai toujours travaillé en combinant géopolitique et histoire du renseignement. Ce qui s’est passé en 2001, et les guerres qui ont suivi, a stimulé l’intuition que j’avais d’un « Etat profond » lové à l’intérieur de l’Etat officiel américain et de son appareil sécuritaire, créé à la faveur de la lutte contre l’URSS (dont découle l’alliance entre la CIA et le fondamentalisme islamiste), qui survit aux changements d’administration et s’est mis particulièrement à diverger de l’action officielle à partir de Reagan.
2) Quelle est la place et le sens de la théorie du complot (TDC) dans l’histoire ?
Je me méfie de ce concept de théorie du complot. Scientifiquement parlant, il ne veut rien dire. L’histoire, de tout temps, est la somme des multiples complots fomentés par des oligarchies politico-économiques. Ces oligarchies (au sens grec du terme), tiennent les systèmes politiques, que ceux-ci soient explicitement démocratiques ou explicitement autocratiques. Les complots sont dans l’Histoire, mais l’Histoire n’est pas un complot. Il n’y a personne de sérieux d’ailleurs qui réduise l’Histoire à un complot univoque (complot juif ou maçonnique). Ça, c’est l’épouvantail qui sert à étouffer l’analyse profonde !
3) Dans le cas du 11-Septembre, comme dans les autres, d’ailleurs, les adversaires de la TDC assurent que tôt ou tard l’un des comploteurs aurait parlé, qu’il est impossible de garder secrète une telle affaire. Qu’en dites-vous ?
Premièrement, la quasi-totalité des témoins américains du 11-Septembre dont le témoignage en source ouverte (médias américains) fut en contradiction avec le rapport de la Commission d’enquête sur le 11-Septembre, sont morts « accidentellement » entre 2002 et 2011. Le jour où les grands médias occidentaux voudront bien parler des pressions et menaces pratiquées par le FBI sur le monde des victimes et témoins du 11-Septembre, alors nous pourrons répondre à l’objection que vous relayez.
Deuxièmement, si comploteurs il devait y avoir, à l’intérieur de l’immense appareil de renseignement et de sécurité américain (CIA, Pentagone, FBI, Sociétés militaires privées…), il conviendrait de distinguer deux niveaux : les initiés au « Tout » sont un petit nombre, et en tant qu’assassins on les voit mal s’épancher sur leur crime ; le deuxième niveau (les plus nombreux) est celui des acteurs « spécialisés et compartimentés » dont l’action a constitué une petite partie du « Tout » et qui n’ont sans doute jamais compris qu’ils servaient ce « Tout » ou qui ont pensé qu’il était de leur intérêt vital de ne jamais le comprendre. Les attentats du 11-Septembre sont la réalité qui s’est insinuée dans le monde virtuel des exercices de simulation anti-terroristes organisés ce jour-là. Ceux qui ont servi les actes réels peuvent encore tout à fait croire qu’ils servaient le virtuel.
4) Quels sont les principaux éléments, données et faits objectifs, qui donneraient du crédit à la TDC ? (Les explosions entendues dans les Twins et l’explosion contrôlée, l’absence d’épave d’avion au Pentagone…)
Il est impossible de le dire en quelques mots. Ceux qui veulent vraiment comprendre doivent faire l’effort de lire les livres qui existent sur le sujet ou plus rapidement consulter www.reopen911.info qui en résume l’essentiel.
5) Finalement, ne nage-t-on pas en plein délire, avec cette TDC ?
La première des TDC c’est la version officielle, et elle ne résiste pas à une analyse honnête et poussée. Ce qui est délirant c’est que dans des pays dits démocratiques il n’y ait pas davantage de liberté sur ce sujet. Il est autorisé de supposer que le FSB (service russe) auto-administre à son peuple des attentats, mais il est interdit de s’interroger sur un éventuel dérèglement ultra-cynique (ou ultra-messianique) de l’immense appareil sécuritaire américain.
La fabrication américaine du terrorisme international islamiste n’a pas seulement servi les buts géopolitiques des États-Unis, elle favorise l’établissement d’un totalitarisme technologique rampant qui nous réduira peu à peu au rang de simple numéro géolocalisé à toute heure et tout endroit du monde !
Avec pour titre « Dix ans de mensonge ? », le journaliste Patrick Vallélian donne largement la parole dans son article à l’historien suisse Daniele Ganser, professeur d’Histoire contemporaine à l’Université de Bâle. Tout y passe : l’effondrement inexpliqué du 3ème gratte-ciel haut de 180 m (le saviez-vous ?), délits d’initiés dans les jours qui ont précédé, administration Bush avertie au mois de juin 2001, la « Commission des omissions », Ben Laden et la CIA, etc.
24 Heures, également, a rendu compte pour la première fois (enfin !) du mouvement de contestation, en Suisse comme aux États-Unis et ailleurs dans le Monde (lien).
Pour avoir rencontré dans les jours qui ont précédé l’auteur de l’article, le journaliste Bernard Bridel, le sousigné se rappelle lui avoir recommandé de rentrer en contact avec un géopoliticien français de renommée internationale, Aymeric Chauprade. Ce docteur en science politique de la Sorbonne, enseignant dans les plus prestigieuses écoles militaires françaises (le Collège interarmées de défense, p.ex.), à l’Université de Neuchâtel et ailleurs, verra ses activités professorales stopées nettes en France par son ministre de tutelle en 2009 pour avoir abordé de manière extensive dans son dernier ouvrage « le sujet qui fâche » : les questionnements sur la version officielle du 11 septembre.
Qu’était-il advenu de cette possible interview ? Puisqu’elle n’était pas parue, elle devait logiquement ne pas avoir eu lieu ! Nenni ma fois ! Elle avait tout simplement été jetée à la poubelle(*). Lisons-la et que vive la liberté d’expression !
(*) Elle est parue sur le site de l’association française ReOpen911.info un mois plus tard. Merci à eux !
Source : http://rigolay.blog.24heures.ch
—« Questions à propos de la théorie du complot appliquée au 11-Septembre »
1) Dès le lendemain des attentats du 11-Septembre, des voix se sont élevées pour démentir la version officielle et parler de complot. Cela vous a-t-il surpris ?
J’ai toujours travaillé en combinant géopolitique et histoire du renseignement. Ce qui s’est passé en 2001, et les guerres qui ont suivi, a stimulé l’intuition que j’avais d’un « Etat profond » lové à l’intérieur de l’Etat officiel américain et de son appareil sécuritaire, créé à la faveur de la lutte contre l’URSS (dont découle l’alliance entre la CIA et le fondamentalisme islamiste), qui survit aux changements d’administration et s’est mis particulièrement à diverger de l’action officielle à partir de Reagan.
2) Quelle est la place et le sens de la théorie du complot (TDC) dans l’histoire ?
Je me méfie de ce concept de théorie du complot. Scientifiquement parlant, il ne veut rien dire. L’histoire, de tout temps, est la somme des multiples complots fomentés par des oligarchies politico-économiques. Ces oligarchies (au sens grec du terme), tiennent les systèmes politiques, que ceux-ci soient explicitement démocratiques ou explicitement autocratiques. Les complots sont dans l’Histoire, mais l’Histoire n’est pas un complot. Il n’y a personne de sérieux d’ailleurs qui réduise l’Histoire à un complot univoque (complot juif ou maçonnique). Ça, c’est l’épouvantail qui sert à étouffer l’analyse profonde !
3) Dans le cas du 11-Septembre, comme dans les autres, d’ailleurs, les adversaires de la TDC assurent que tôt ou tard l’un des comploteurs aurait parlé, qu’il est impossible de garder secrète une telle affaire. Qu’en dites-vous ?
Premièrement, la quasi-totalité des témoins américains du 11-Septembre dont le témoignage en source ouverte (médias américains) fut en contradiction avec le rapport de la Commission d’enquête sur le 11-Septembre, sont morts « accidentellement » entre 2002 et 2011. Le jour où les grands médias occidentaux voudront bien parler des pressions et menaces pratiquées par le FBI sur le monde des victimes et témoins du 11-Septembre, alors nous pourrons répondre à l’objection que vous relayez.
Deuxièmement, si comploteurs il devait y avoir, à l’intérieur de l’immense appareil de renseignement et de sécurité américain (CIA, Pentagone, FBI, Sociétés militaires privées…), il conviendrait de distinguer deux niveaux : les initiés au « Tout » sont un petit nombre, et en tant qu’assassins on les voit mal s’épancher sur leur crime ; le deuxième niveau (les plus nombreux) est celui des acteurs « spécialisés et compartimentés » dont l’action a constitué une petite partie du « Tout » et qui n’ont sans doute jamais compris qu’ils servaient ce « Tout » ou qui ont pensé qu’il était de leur intérêt vital de ne jamais le comprendre. Les attentats du 11-Septembre sont la réalité qui s’est insinuée dans le monde virtuel des exercices de simulation anti-terroristes organisés ce jour-là. Ceux qui ont servi les actes réels peuvent encore tout à fait croire qu’ils servaient le virtuel.
4) Quels sont les principaux éléments, données et faits objectifs, qui donneraient du crédit à la TDC ? (Les explosions entendues dans les Twins et l’explosion contrôlée, l’absence d’épave d’avion au Pentagone…)
Il est impossible de le dire en quelques mots. Ceux qui veulent vraiment comprendre doivent faire l’effort de lire les livres qui existent sur le sujet ou plus rapidement consulter www.reopen911.info qui en résume l’essentiel.
5) Finalement, ne nage-t-on pas en plein délire, avec cette TDC ?
La première des TDC c’est la version officielle, et elle ne résiste pas à une analyse honnête et poussée. Ce qui est délirant c’est que dans des pays dits démocratiques il n’y ait pas davantage de liberté sur ce sujet. Il est autorisé de supposer que le FSB (service russe) auto-administre à son peuple des attentats, mais il est interdit de s’interroger sur un éventuel dérèglement ultra-cynique (ou ultra-messianique) de l’immense appareil sécuritaire américain.
La fabrication américaine du terrorisme international islamiste n’a pas seulement servi les buts géopolitiques des États-Unis, elle favorise l’établissement d’un totalitarisme technologique rampant qui nous réduira peu à peu au rang de simple numéro géolocalisé à toute heure et tout endroit du monde !
Lien : http://blog.realpolitik.tv/
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